Salah was born in France. Of Tunisian origin, he would have been Sunni (if religious, which he might not have been). In his early thirties, however, he traveled to Shi'i Iran, and then joined forces with Hizbullah (also Shi'i). A small group that he organized in Paris in 1985-86 planted a number of bombs that killed some 14 people and injured some 200, with assistance from both Hizbullah and an Iranian diplomat. Iran, it was thought, wanted to discourage French support for Iraq, then at war with Iran.
Salah and his companions were caught, and tried in Paris 1990-92. During his trial, Salah dismissed his lawyer and conducted his own defense. As might have been expected, he quoted on several occasions from the Quran. And then finally he quoted--at length--from Evola's Revolt Against the Modern World.
Which came first: Evola or Islam? An alienated Frenchman of North African origin who read Evola might certainly turn to a revolutionary organization such as Hizbullah. Sunni Muslims conducting spiritual searches do not normally end up in Iran, however. Devout Shi'i Muslims do not normally discover higher justifications in the works of Westerners, either. My guess, then, would be that Evola came first.
Sources:
- "Saleh l’imprécateur," L'Humanité, February 3, 1990.
- "Devant la cour d'assises de Paris Fouad Salah a plaidé à la place de ses avocats," Le Monde, April 15, 1992.
Faut-il voir une tentative de justification de ses actes quand il évoque " les causes qui poussent les opprimés de la terre à combattre l'Occident " ? Mais la logique devient vacillante quand il cite pêle-mêle le maréchal Bugeaud, Ernest Renan, Spartacus, Krishna, Albert Schweitzer, " grand théologien ", et Richard Coeur de Lion, qu'il appelle " Coeur de Loup ". Reprenant son cahier, il lit sur un ton chantant, comme s'il s'agissait d'un psaume : " Sans la guerre, les peuples restent souvent opprimés. " Au milieu de quelques sourates du Coran, il parle aussi de " ses meilleurs amis " : Max Frérot et André Olivier, deux membres d'Action directe, et de ce surveillant-chef de la prison, " français et monarchiste ".
Salah s'interrompt, fouille dans son sac pendant de longues minutes, puis évoque saint Matthieu, avant de produire une image de Jeanne d'Arc, " une femme qui a donné l'exemple. Elle défendit son pays contre l'agresseur ". Une référence entendue ailleurs, et qui n'est pas nécessairement fortuite, car Salah se lance ensuite dans une interminable lecture de l'ouvrage Révolte contre le monde moderne, de Julius Evola, auteur italien souvent cité par les mouvements d'extrême droite.